Diane Nash

Diane Nash
Diane Nash au Germanna Community College, le 17 février 2014.
Biographie
Naissance
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ChicagoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Université Fisk
Université Howard
Hyde Park Academy High School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Conjoint
Autres informations
Membre de
Distinction
Rosa Parks Award
Distinguished American Award
LBJ Award for Leadership
Freedom Award

Diane Judith Nash (née le à Chicago) est une militante pacifiste ainsi qu'une des leaders et stratèges des mouvements étudiants pour les droits civiques des Noirs aux États-Unis.

L'historien David Halberstam l'a décrite comme «… une femme brillante, déterminée, sans peur, avec un instinct infaillible pour choisir la meilleure option tactique à chaque étape d'une crise. En tant que leader, ses intuitions ont toujours été les bonnes et elle faisait partie de ces personnes qui incitaient ceux autour d'elle à donner le meilleur d'eux-mêmes ou à quitter l'organisation »[1].

Ses campagnes pour les droits civiques ont été parmi celles qui ont le mieux fonctionné à son époque. Parmi ses réussites, on compte notamment les premiers Sit-ins de Nashville[2], le mouvement des Freedom riders, qui a permis la déségrégation des bus inter-états[3] ou encore la co-création du Student Nonviolent Coordinating Committee, (SNCC). Elle a aussi été à l'initiative du Alabama Voting Rights Project, (en français « le projet de vote en Alabama ») et a participé aux Marches de Selma à Montgomery qui ont permis aux Afro-Américains d'obtenir le droit de vote et un véritable pouvoir politique dans les États du Sud[4].

Diane Nash a toujours accordé beaucoup d'importance aux actions pacifistes et à l'éradication des discriminations contre les femmes dans le monde entier. Au cours d'interviews récentes, elle a expliqué que les nations devraient chercher des moyens non-violents pour résoudre les conflits. Lors d'un entretien avec Theresa Anderson, elle a ajouté qu' « il faut aborder la question de la violence. Je crois que le mouvement pour les droits civiques nous a montré comment résoudre des conflits. C'est incroyable que lorsque deux pays ont un problème l'un avec l'autre, ils se disent « On a qu'à les faire exploser, les tuer, les combattre ». Si on a un problème avec un autre pays, j'aimerais que l'on ait du respect pour lui plutôt que le réflexe de déclencher une guerre. Écoutons-le, prenons en considération notre côté des choses et essayons de voir ce qui paraît logique et raisonnable. Regardons ce qui est dans l'intérêt de tout le monde et voyons s'il est possible de négocier pour trouver des solutions, des solutions sensées ».

  1. (en) Halberstam, David, « Nashville Revisited: Lunch-Counter Days », The New York Times,‎ , p. 17 (lire en ligne)
  2. (en) Olson, Lynne, Freedom's daughters : the unsung heroines of the Civil Rights Movement from 1830 to 1970, New York: Scribner,
  3. (en) Arsenault, Raymond, Freedom Riders, Oxford University Press,
  4. (en) Halberstam, David, The Children, Fawcett Books,

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